Efong nkia

Choc des cultures? Bouleversements des coutumes? Problème d'époque?
Difficile de savoir pourquoi les bekia ne sont plus l'objet de toutes les attentions. Autrefois, les beaux-parents se devaient d'être aux petits soin. La femme mariée par exemple savait qu'il lui fallait conquérir le coeur de sa belle-mère et de son son beau-père. La pérennité de son mariage en dépendait. De l'autre coté, l'homme marié ne pouvait se dérober à son devoir vis à vis des parents de sa femme. Ce n'est pas un hasard si le grand PC ZENG classe l'éfong-bekia parmi us les plus caractéristiques du peuple fang-beti. "Bia sò bia fong bekia"...
Eh bien, force est de constater qu'aujourd'hui les choses ont bien changées. Au contact des comportements occidentaux, beaucoup d'entre nous semblent avoir reléguer tous les "bo" au rang d'empêcheurs de tourner en rond. De gêneurs de foyers...
J'y vois une raisons d'avoir peur que les futurs conjoints de mes mouflets ne me rendent pas selon mes attentes...légitimes
Mi tah de ya?

Ma ve ayong mbolo,

ékié a Miehdza, pourquoi t'étonnes-tu aujourd'hui que les choses soient ainsi au regard de l'évolution dangeureuse de nos moeurs ? je pense profondement que respect autrefois du aux beaux parents a perdu de sa valeur à cause des "rivalités" existanets entre beau fils et beau père, entre belle mère et belle fille. Les belles mère voient en leur belle filles des dangeureuses rivales qui vont les empecher de continuer de jouir des biens de leur fils en toute quiétude, le beau père pense que le beau fils vient lui arracher à l'affection de sa fille et si mon beau père ou ma belle mère me traitent en rival, je les traite exactement de la meme façon... les choses ne se présentaient comme ça auparavant. Comment le justifier? le matérialisme et les nouvelles formes de sorcellerie...on fait avec

Tu as certainement raison. Surtout concernant les relations belles-mères/belles-filles. Souvent teintées d'une jalousie en sourdine. Surtout si le départ a été mal négocié. En fait, la solution se trouve dans les conventions et les engagements du départ. Je m'explique: le mariage est un transfert. Une transmission de relai. Relai d'affection. Relai d'autorité. Relai de tutorat; de responsabilité.
Les parents, premiers agents formateurs arrivent à cette étape où ils doivent passer le relai au futur conjoint. Le futur mari endosse l'autorité et la responsabilité morale qui incombaient jadis au père; et la nouvelle élue prend la place maternelle dans les domaines de l'encadrement et du soin affectif. Les parents doivent se résoudre à reconnaître qu'ils ne sont pas les "propriétaires" de leurs enfants. Se résoudre aussi à faire confiance à ces derniers quant à leur capacité se construire eux-mêmes un avenir selon leurs aspirations. Le nouveau couple lui, ne doit pas oublier de rassurer les parents quant à son engagement vers le bonheur.